Résultats pour le mot-clef : "Kant"

Publications liées à "Kant"

LIANG Qichao et la notion de « liberté » : sources chinoises, japonaises et européennes

Felix Jun Ma

Comment la notion occidentale de « liberté » a-t-elle été présentée dans les textes chinois de l’époque moderne ? Cette étude se concentre sur le rôle joué par Liang Qichao, penseur majeur de la fin de la dynastie des Qing (fin du XIXe siècle - début du XXe siècle), dans la réception de cette notion en Chine. Si Liang Qichao cherche à comprendre ce concept des Lumières à travers les traductions japonaises des classiques de Rousseau, Kant et John Mill, il le réinterprète selon les bases culturelles et philosophiques chinoises, tout en réfléchissant aux différents aspects de la liberté : dans l’Empire chinois, la...

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Kant, Rousseau, Cugoano et la critique de l’esthétique européenne

Norman Ajari, University Of Edinburgh

Cet article se donne pour objectif de définir l’une des notions centrales du discours décolonial sur l’art et l’eurocentrisme : celle d’aestheSis décoloniale. De quel paradigme se distingue-t-elle ? Quels sont ses objectifs ? Pour le comprendre, un détour par les philosophes du siècle des Lumières est indispensable, sachant, d'une part, que Mignolo lui-même présente son projet comme une critique radicale de la philosophie esthétique kantienne, et, d'autre part, que, malgré la déprise de toute tradition européenne qu’il revendique, son propre projet semble étrangement voisin de la pensée de Rousseau telle qu’elle s’exprime dans la Lettre à D’Alembert sur les spectacles.

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Le dehors de Kant : sur la lecture décoloniale de Mignolo

Renato Rodriguez-Lefebvre

    Même si le courant dit décolonial n’est pas homogène, l’élan commun des différents auteurs de ce courant aura été de contester, selon les mots de Mendoza, « l’association entre la modernité et les mouvements émancipatoires, comme la Réforme, les Lumières » (2016). Cette contestation convoque les héritages dilués de la colonialité au sein de la philosophie occidentale classique, sorte d’ombre refoulée. À cet effet, il est notoire que Mignolo nomme souvent cette ombre le « côté obscur de la modernité » (2011), côté obscur désignant autant les structures de la colonialité que le processus d’euro-centrisme s’étant légitimé à travers celles-ci. Là où Emmanuel...

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