Le but d'une encyclopédie est de rassembler les connaissances éparses sur la surface de la terre ; d'en exposer le système général aux hommes avec qui nous vivons, et de le transmettre aux hommes qui viendront après nous ; afin que les travaux des siècles passés n'aient pas été inutiles pour les siècles qui succèderont ; que nos neveux devenant plus instruits, deviennent en même temps plus vertueux et plus heureux ; et que nous ne mourions pas sans avoir bien mérité du genre humain.
Diderot, article ENCYCLOPÉDIE, vol. V, p. 635ra
L'ENCCRE
Librement accessible depuis octobre 2017, l’Édition Numérique Collaborative et CRitique de l’Encyclopédie de Diderot et D’Alembert (ENCCRE[1]) met pour la première fois à disposition de tous les connaissances des chercheurs et chercheuses d’hier et d’aujourd’hui sur l’Encyclopédie, en s’appuyant sur un exemplaire original et complet de l’ouvrage, conservé à la Bibliothèque Mazarine, intégralement numérisé pour l’occasion[2]. L’interface numérique dont nous avons doté l’édition permet aux visiteurs, à la fois d’admirer la beauté de cet exemplaire, de redécouvrir le spectacle de ses 2 579 planches, d’y naviguer de façon intuitive et innovante, et d’y effectuer les recherches les plus variées et les plus pointues parmi les articles, les explications de planches, les textes d’escorte.
Grâce aux dernières possibilités offertes par le numérique, et à une équipe internationale de quelque 170 chercheurs et chercheuses de tous horizons, spécialistes du XVIIIe siècle et des Lumières, historiens et historiennes des différents domaines de l’Encyclopédie[3], cette édition est conçue et construite pour être enrichie en permanence, de façon collaborative : on fait appel à l’historien des mathématiques pour annoter les articles de géométrie ou d’arithmétique, à l’historienne de la grammaire, pour les articles de grammaire, au spécialiste d’un des contributeurs de l’Encyclopédie pour rédiger sa notice biographique, etc.
Elle s’appuie sur une plateforme en ligne partagée par l’équipe, qui permet d’envisager un processus d’édition dynamique, envisagé sur le long terme, où se croisent et se conjuguent des compétences multiples et complémentaires. Ainsi, les annotations critiques produites par l’équipe sont régulièrement publiées sur le site public[4], après relectures de fond par des spécialistes du domaine et vérifications du respect de la politique éditoriale[5]. Depuis quelques mois, une base bibliographique d’études sur l’Encyclopédie, constamment enrichie par l’équipe des membres de l’ENCCRE, est mise à disposition des visiteurs de l’édition[6].
Pensée pour en démocratiser l’accès, l’ENCCRE veut ainsi constituer un lieu de rencontre, de partage et d’échange sur l’Encyclopédie, donner envie au plus grand nombre de la découvrir ou de la redécouvrir, et faire revivre l’un de ses plus beaux atours, sérieusement en danger aujourd’hui : son esprit critique.
L’ENCCRE est animée par deux principaux objectifs, étroitement liés l’un à l’autre : partager l’ouvrage et ce que nous savons de lui auprès du plus grand nombre, et contribuer à faire vivre les recherches sur l’Encyclopédie et les Lumières. La transmission des connaissances constitue l’une des principales raisons d’être de ce projet d’édition critique de l’Encyclopédie. Nous portons cette démarche avec d’autant plus de détermination que nous traversons une époque où le fanatisme religieux s’en prend à l’école laïque (un professeur éduquant ses élèves à l’esprit critique, Samuel Paty, a été assassiné le 16 octobre 2020 pour cela). À notre modeste échelon, il nous semble donc essentiel de faire en sorte que l’ENCCRE puisse contribuer à mettre ce grand héritage des Lumières à la disposition des enseignants et de leurs élèves, de l’enseignement secondaire à l’enseignement supérieur.
Grâce aux données encyclopédiques (articles, planches, textes d’escorte) ou critiques (annotations, dossiers, notices biographiques) qu’elle présente, et à ses fonctionnalités (un moteur de recherche performant, une interface de navigation dans les contenus permettant de suivre facilement les renvois indiqués par les encyclopédistes, une visualisation en haute définition des planches, une base biographique des contributeurs de l’Encyclopédie, une bibliographie des études sur l’Encyclopédie), l’ENCCRE permet aux enseignants d’intégrer facilement l’Encyclopédie à leurs cours.
Notre stratégie pour développer les usages pédagogiques de l’ENCCRE repose sur trois axes : nous faire connaître, accompagner les enseignants et valoriser les usages. Nous tâcherons ici de rendre compte de différentes initiatives qui viennent en soutien de cette ambition.
Faire connaître l’ENCCRE
Informer les acteurs de l’éducation de l’existence de notre édition et de ses potentiels usages en classe n’est pas aisé: il y a pléthore de ressources numériques pédagogiques, sans aucun recensement systématique ou catalogue en ligne. Il s’agit donc d’identifier des prescripteurs, et de leur donner l’envie d’explorer l’ENCCRE et de découvrir son potentiel pédagogique, afin qu’ils puissent à leur tour en faire la promotion auprès des enseignants. Cela peut passer, par exemple, par des présentations dédiées, comme celle que nous avons pu réaliser auprès du réseau national des référents académiques pour les ressources numériques[7] en 2019, ou tout récemment dans le cadre d’un atelier lors de la journée du libre éducatif en avril 2023[8]. Mais ce sont les réseaux sociaux de l’ENCCRE (Facebook, Instagram, Twitter et, plus récemment, Mastodon) qui nous permettent de toucher le plus simplement et le plus efficacement les membres de la communauté éducative.
Les interactions permises par ces différents réseaux sociaux (« taguer » d’autres comptes, relayer, citer, répondre...) sont autant d’opportunités de se faire connaître d’autres comptes d’acteurs représentant des organisations éducatives qui, eux-mêmes, vont relayer l’information auprès de leurs abonnés. Prenons par exemple, sur Twitter, cette citation d’un message de l’ENCCRE par le compte @eduscol_Lettres tenu par les expertes disciplinaires au ministère de l’Éducation nationales, qui compte quelque 4500 abonnés, pour beaucoup enseignants dans le secondaire (Fig. 1) :
Figure 1 : Citation d'un message de l'ENCCRE par le compte des expertes disciplinaires de lettres du ministère de l'Éducation nationale (lien)
Voilà qui est propice (mais, nous le verrons, pas toujours suffisant) à déclencher des idées de conception et de mise en œuvre de séances pédagogiques chez les enseignants intégrant l’Encyclopédie et s’appuyant sur notre édition. Il faut dire que les opportunités offertes par les programmes de l’enseignement secondaire en France sont assez nombreuses : l’Encyclopédie, par sa nature, adresse naturellement de nombreux domaines de savoir et champs disciplinaires (lettres, histoire, philosophie, musique, enseignements scientifiques et technologiques...) et s’inscrit aisément dans des activités trans- ou interdisciplinaires (éducation aux médias et à l’information, enseignement moral et civique, éducation artistique et culturelle…). Nous pensons également qu’il y a un fort potentiel d’usage – qui ne demande qu’à se développer – du Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et métiers en lycée professionnel, dans le cadre d’une valorisation des filières techniques et industrielles, et des métiers d’art.
Accompagner les enseignantes et enseignants
Informer de l’existence de l’ENCCRE n’est pas suffisant : il faut pouvoir former les enseignants à comprendre ce que représente l’Encyclopédie, à prendre en main les fonctionnalités de notre édition numérique à leur profit, et les accompagner aussi loin que possible dans la conception et la réalisation de séquences pédagogiques. Diverses actions de formation, et la conception de ressources pédagogiques « clé en main » sont mises en œuvre dans cet objectif.
Dans chaque région académique française (administration déconcentrée de l’Éducation nationale) on trouve une délégation académiques auxarts et à la culture (DAAC) , qui a pour mission de promouvoir et de développer au sein des établissements scolaires les projets artistiques et culturels, complémentaires des enseignements, et propose chaque année un plan de formation continue aux enseignants, particulièrement propice à accueillir des propositions autour de l’Encyclopédie et des Lumières. Ainsi, dans la région académique Bretagne, est proposée chaque année une formation intitulée « Plongée scientifique et culturelle au cœur de l’Encyclopédie » venant s’inscrire dans le dispositif « L’enseignement artistique et culturel, un levier pour développer l’esprit critique », et visant à répondre à la problématique suivante : comment le patrimoine intellectuel que représentent les textes et illustrations de l'Encyclopédie peut-il être rendu accessible aux élèves grâce à l'ENCCRE pour enrichir leur culture scientifique, littéraire, faire émerger la notion de patrimoine riche, précieux, mémoire d'une histoire collective, et développer leur esprit critique ? Après une présentation de l’ENCCRE et de ses fonctionnalités, les stagiaires ont participé à plusieurs ateliers leur permettant de concevoirdes activités pédagogiques et des projets interdisciplinaires autour de l’Encyclopédie (Fig. 2).
Dans l’académie de Grenoble, la DAAC propose des journées de formation « Histoire des sciences à l’époque des Lumières » qui se déclinent sous la forme de conférences couplées à des ateliers. L'objectif est de donner aux professeurs une idée générale de l'état des connaissances scientifiques de l'époque en les contextualisant. Les interventions de chercheurs et d'universitaires, membres de l’ENCCRE, permettent d'éclairer ladite époque avec le prisme des outils de recherche actuels et de fournir des éclairages sur des sujets précis. Une réflexion sur l'usage des documents d'époque ou d'outils comme l'ENCCRE avec des classes y est abordée.
En Suisse, une journée de formation continue à destination des enseignants de français, d’histoire et de philosophie des Lycées du Canton de Neuchâtel permet de travailler sur quelques propositions de parcours pédagogiques à partir de l’Encyclopédie, pour les classes de lycée. Il s’agit, au travers d’une douzaine d’ateliers, de montrer l’intérêt de s’appuyer sur l’Encyclopédie pour introduire au siècle des Lumières, de présenter l’ENCCRE et ses ressources comme site de référence et instrument de travail, et de suggérer plusieurs pistes pour constituer des dossiers d’articles de l’Encyclopédie en relation avec les œuvres des Lumières travaillées en classe de français au lycée.
Figure 2 : Photographie d'un document d'aide à la conception d'un projet interdisciplinaire s'appuyant sur l'Encyclopédie.
Les enseignants peuvent également trouver intérêt à mettre en œuvre des supports pédagogiques spécifiquement conçus à leur attention, leur permettant d’animer une ou plusieurs séances de cours ayant l’Encyclopédie comme objet. Ainsi, le dossier pédagogique « L’Encyclopédie, un combat pour la connaissance », accessible en ligne[9], proposé par l’Institut de France à destination des professeurs des classes de quatrième, rencontrent un certain succès. Composé d’une vidéo introductive, de sept fiches-parcours thématiques, de cinq biographies d’encyclopédistes et d’un support pour la séance de synthèse collective, et complété par un guide du professeur, ce dossier invite les enseignants et leurs élèves à feuilleter en ligne les volumes de l’Encyclopédie, à lire avec attention des extraits d’articles dans leur version originale et à observer en détail des planches d’illustration. Trois thèmes sont abordés ; l’Encyclopédie et l’accès aux connaissances, l’esprit critique dans l’Encyclopédie, et l’Encyclopédie face à la censure (Fig. 3). Conçu pour des collégiens en classe de 4e, les lycéens de toutes séries et les étudiants y trouveront eux aussi un point de départ substantiel pour aborder les valeurs, les luttes et les conquêtes des savants et des philosophes de ce temps.
Figure 3 : Les parcours thématiques du dossier pédagogique de l'Institut de France
Le service des actions pédagogiques et culturelles de l’Institut de France propose également des visites-ateliers « L’Encyclopédie, un combat pour la connaissance » qui permettent d’accueillir des professeurs avec leurs classes. Des volumes de textes et de planches sont présentés aux élèves, qui en approfondiront l’analyse au cours d’un atelier numérique s’appuyant sur l’ENCCRE.
On peut enfin signaler l’existence du cours ouvert et en ligne (MOOC) « 18e siècle : le combat des Lumières » sur la plateforme France université numérique (https://www.fun-mooc.fr/fr/cours/18e-siecle-le-combat-des-lumieres/). Ce cours, proposé par l’Université Paris Lumières, qui cible un large public, porte sur l’histoire de la littérature et des idées du XVIIIe siècle français. Il vise à présenter l’ensemble du siècle, les œuvres et les auteurs aussi bien que les combats d’idées qui traversent les Lumières. La troisième séquence, qui s’intitule « L’aventure de l’Encyclopédie », présente plus spécifiquement l’ENCCRE.
Valoriser des usages dans les classes et les amphithéâtres
L’impulsion étant donnée par ces différentes actions de présentation, de formation ou de conception de supports pédagogiques, il est important de recenser, documenter et valoriser les usages de l’ENCCRE dans les collèges lycées et universités, pour inspirer de nouveaux usages et prolonger le mouvement. Voici quelques exemples choisis.
Nicolas Bannier, professeur de lettres dans l’académie de Strasbourg (Fig. 4), a publié sur le site internet de son académie une activité intitulée « La tolérance, de l’Encyclopédie de Diderot et D’Alembert à Wikipedia » qu’il propose à ses élèves de classe de seconde[10]. Il écrit : « La séquence amène les élèves à étudier la notion de tolérance et à voir comment l’idéal encyclopédique qui anime les philosophes des Lumières aussi bien que le projet Wikipédia est fondamentalement lié à l’idée de tolérance. Dans cette séquence qui est prévue pour pouvoir se dérouler entièrement à distance, les élèves, après avoir revu la définition de tolérance et tester leurs connaissances sur le mouvement des Lumières et l’Encyclopédie, vont se servir d’ENCCRE pour explorer de façon précise la construction des connaissances dans l’Encyclopédie. »
Figure 4 : Capture d'écran partielle de l'activité publiée sur le site pédagogique de l'académie de Strasbourg (https://pedagogie.ac-strasbourg.fr/lettres/enseigner-les-lettres-avec-le-numerique/ressources-numeriques/la-tolerance-de-lencyclopedie-de-diderot-et-dalembert-a-wikipedia/
Cette activité invite les élèves à explorer et utiliser les différents contenus de l’ENCCRE (articles, notices biographiques des contributeurs) et ses fonctionnalités (renvois, moteur de recherche avancé). Construisant un pont entre les deux grands projets encyclopédiques du XVIIIe et du XXIe siècle, il termine en proposant aux élèves d’enrichir Wikipedia avec des informations issues des notices biographiques des contributeurs de l’ENCCRE, en n’oubliant pas d’en donner la source.
Dans un collège du Doubs, dans le cadre d’un club maquette, un enseignant en technologie amène ses élèves à construire un modèle d’une salle d’opéra à partir des planches de l’Encyclopédie (Fig. 5) :
Figure 5 : Capture d'écran d'un tweet présentant les réalisations du club maquette dans un collège du Doubs.
Les utilisations à l’université sont également nombreuses, mises en œuvre par des enseignants-chercheurs eux-mêmes membres de l’ENCCRE. En troisième année de Licence, Mineure Histoire et philosophie des sciences et des techniques, à Sorbonne Université, Alexandre Guilbaud propose à ses étudiants des mémoires de recherche encadrés qui consistent à procéder à l’étude d’un article et/ou d’une planche de l’Encyclopédie. Ce travail est conduit dans le cadre de l’ENCCRE ; il consiste à étudier l’article (et/ou la planche) choisi et à en réaliser une présentation et une annotation détaillées sous la direction d’un ou plusieurs membres de l’équipe de l'ENCCRE. Ce sujet est à la fois une occasion de s’initier à la recherche en histoire des sciences et des techniques et aux méthodes et problématiques particulières de l’édition critique.
Alain Sandrier, à l’université de Caen, donne un cours de seconde année de Master intitulé « Archives : la recréation numérique de l’Encyclopédie de Diderot et D’Alembert, modalités, enjeux et illustrations ». Ce cours vise à initier les étudiants de master aux exigences de l’édition critique en environnement numérique. Il part de l’exploration d’un objet précis, dans son identité matérielle et scientifique, l’Encyclopédie, pour mieux en faire comprendre les modalités réfléchies de saisie numérique permettant une approche éditoriale critique balisée. Les séances débutent par une découverte pratique de l’objet, dans toutes ces dimensions, et se terminent par des ateliers d’édition critique sur l’interface d’édition de l’ENCCRE appliqués à de courts articles.
Enfin, Colas Duflo anime un séminaire de seconde année de Master de l’université Paris Nanterre intitulé « L’Encyclopédie de Diderot et D’Alembert : du combat des Lumières aux humanités numériques. Introduction à l’édition critique numérique ». Les objectifs de ce séminaire d’étudiants sont, dans les séances introductives, de présenter l’Encyclopédie de Diderot et D’Alembert, puis de présenter l’ENCCRE, et de faire travailler les étudiants dans ce cadre, ce qui leur permet à la fois de mieux connaître une des grandes œuvres des Lumières et de s’initier à un véritable travail d’édition critique en même temps qu’aux humanités numériques. Les étudiants sont invités à choisir dans une liste d’articles sélectionnés rencontrant le thème de la tolérance, puis en éditer et commenter chacun un, sur l’interface ENCCRE, en respectant le protocole d’édition.
On le voit, les usages en classe ou en amphithéâtre sont nombreux, riches et variés. Nous tâchons de les mettre en valeur dans la rubrique « L'ENCCRE, l'enseignement et la recherche sur l'Encyclopédie » du site public de l’ENCCRE[11], ainsi que dans la rubrique « Enseigner avec l’ENCCRE » de notre lettre d’information[12].
Bilan
Il est difficile de concilier l’exigence de l’érudition de l’annotation critique, à destination d’un public de chercheurs et de spécialistes, avec l’exigence de lisibilité et de simplicité (sans rien sacrifier à la précision du propos) nécessaires pour mettre les contenus de l’ENCCRE à portée de publics scolaires (ou simplement des amateurs curieux). La valorisation pédagogique de notre édition, dont nous venons de donner un premier aperçu, est une ambition essentielle du projet, qu’il nous faut continuer à affirmer et mener. Il faut donc poursuivre, notamment avec le concours de professeurs volontaires, déjà engagés dans des initiatives visant à inclure l’ENCCRE dans leurs enseignements, l’effort de médiation et de production de ressources spécifiques et adaptées pouvant être appropriées et utilisées par les enseignants, avec leurs élèves et étudiants.
[1] Le site public de l’ENCCRE peut être visité à l’adresse http://enccre.acacdemie-sciences.fr.
[2] Voir la page « Description matérielle de l’exemplaire», sur le site public de l’ENCCRE, pour des informations complémentaires sur le choix et les caractéristiques de l’exemplaire original de référence numérisé.
[3] L’onglet Équipe situé en haut de la page d’accueil de l’ENCCRE vous permettra de prendre connaissance de sa composition.
[4] Les derniers articles annotés et dossiers critiques réalisés sont présentés sur la page d’accueil de l’ENCCRE.
[5] Cette politique éditoriale est décrite sur la page suivante : http://enccre.academie-sciences.fr/encyclopedie/politique-editoriale/.
[6] Cette base bibliographique est accessible à l’adresse suivante : http://enccre.academie-sciences.fr/encyclopedie/biblio/
[7] Il s’agit d’un réseau interacadémique d’enseignants chargés d’accompagner, dans leur académie, avec les équipes des délégations académiques pour le numérique éducatif (DANE), les enseignants, les écoles et les établissements scolaires, dans l'utilisation de ressources numériques : https://eduscol.education.fr/1054/referents-pour-les-ressources-numeriques-et-lettres-edunum-ressources.
[8] La seconde édition de cette journée s’est déroulée à Rennes le 7 avril 2023. Elle a pour objectif d’acculturer aux communs numériques et de soutenir l’écosystème de celles et ceux qui créent et partagent des logiciels et ressources éducatives libres utiles à la communauté scolaire. Voir https://journee-du-libre-educatif.forge.aeif.fr/.
[9] <https://www.institutdefrance.fr/lesdossiers/lencyclopedie-un-combat-pour-la-connaissance/>
[10] À l’adresse https://pedagogie.ac-strasbourg.fr/lettres/enseigner-les-lettres-avec-le-numerique/ressources-numeriques/la-tolerance-de-lencyclopedie-de-diderot-et-dalembert-a-wikipedia/
[11] Accessible à l’adresse http://enccre.academie-sciences.fr/encyclopedie/ressources-pedagogiques/
[12] Les différents numéros de cette lettre d’information sont réunis sur cette page : http://enccre.academie-sciences.fr/encyclopedie/newsletter/