Aux alentours du Nouvel An de 2012, j’ai reçu plusieurs appels à communication envoyés par des instituts étrangers pour des colloques ayant pour thème commun un « hommage à Rousseau pour son 300e anniversaire ». Quelques jours plus tard, avant la Fête du Printemps[1], j’ai reçu plusieurs invitations d’universités chinoises me proposant de participer à des manifestations à l’occasion du même événement : le 300e anniversaire de la naissance de Rousseau !
Cela m’a mis mal à l’aise… Bien que les « sujets » qu’il évoque, notamment « les Lumières », « la liberté » et « la démocratie », soient perçus comme des «valeurs universelles » incontestables, Rousseau est en fait un personnage contesté, de son vivant et encore aujourd’hui. De nos jours, faut-il encore célébrer l’anniversaire de la naissance de Rousseau ? Pour dévoiler l’absurdité de cette commémoration dans le contexte contemporain, laissons pour l’instant de côté la question des valeurs universelles. Il suffit de regarder son premier discours, le Discours sur les sciences et les arts, qui a déjà suscité une vive controverse à son époque. En disant que « Nos âmes se sont corrompues à mesure que nos sciences et nos arts se sont avancés vers la perfection », ce texte a suscité des controverses dans le monde intellectuel de l’époque, et il continue à nous embarrasser à l’heure actuelle.
Au cours de l’été 1794, en route pour rendre visite à son ami Diderot, Rousseau lit le Mercure qui venait de paraître. N’ayant pas d’argent, il voyageait à pied. C’est dans ce périodique qu’il a découvert le sujet du concours de l’Académie de Dijon : « Si le rétablissement des Sciences et des Arts a contribué à épurer les mœurs. » Rousseau a senti la folie s’emparer de lui et a dû se mettre sous un arbre pour rédiger fébrilement son discours, à la façon de Fabricius, politicien de l’Empire romain :
Ô Fabricius ! qu’eut pensé votre grande âme, si pour votre malheur rappelé à la vie, vous eussiez vu la face pompeuse de cette Rome sauvée par votre bras et que votre nom respectable avait plus illustrée que toutes ses conquêtes ? « Dieux ! eussiez-vous dit, que sont devenus ces toits de chaume et ces foyers rustiques qu’habitaient jadis la modération et la vertu ? Quelle splendeur funeste a succédé à la simplicité Romaine ? Quel est ce langage étranger ? Quelles sont ces mœurs efféminées ? Que signifient ces statues, ces tableaux, ces édifices ? Insensés, qu’avez-vous fait ? Vous les maîtres des nations, vous vous êtes rendus les esclaves frivoles que vous avez vaincus ? Ce sont des rhéteurs qui vous gouvernent ? […][2]
Cette prosopopée de style antique est la pierre angulaire de son Discours sur les sciences et les arts. Examinons ce discours dans une perspective chinoise. Pour la plupart des Chinois d’aujourd’hui, il serait possible de remplacer « Rome » par « la Chine » dans ce discours, à condition de trouver un personnage chinois susceptible de se substituer à celui de Fabricius… Pourtant, cette entreprise est loin d’être facile. Par quel personnage ancien pourrions-nous le remplacer ? Qui pourrait sembler crédible aux intellectuels d’aujourd’hui ? Qui aurait une expérience et une autorité suffisantes pour remplir cette fonction ?
Rousseau interpelle Fabricius puis lui donne la parole. Nous allons nous contenter de changer quelques mots de sa prosopopée :
Ce qui enrichit des architectes, des peintres, des sculpteurs et des humoristes (Spectacle d’humour au Gala de la Fête du Printemps de CCTV), n’est-ce pas le sang que vous avez autrefois utilisé pour arroser votre pays? Chinois, hâtez-vous de renverser ces amphithéâtres ; brisez ces marbres ; brûlez ces tableaux ; chassez ces esclaves qui vous subjuguent, et dont les arts funestes vous corrompent. Laissez les autres s’illustrer par de vains talents ; le seul talent digne de la Chine, est celui de conquérir le monde et d’y faire régner la vertu.
En effet, nous, les Chinois, nous avons tenté de rendre la Chine «populaire» dans le monde non pas en faisant revivre les anciennes vertus, mais en imitant l’architecture de la Maison-Blanche et le style des affiches publicitaires. Même les instituteurs chinois n’enseignent plus le chinois mais l’anglais.
Le fantôme de Fabricius continuerait de parler sous la plume de Rousseau :
Quand Cyneas prit notre Sénat pour une Assemblée de Rois, il ne fut ébloui ni par une pompe vaine, ni par une élégance recherchée. Il n’y entendit point cette éloquence frivole, l’étude et le charme des hommes futiles. Que vit donc Cyneas de si majestueux ? Ô citoyens ! Il vit un spectacle que ne donneront jamais vos richesses ni tous vos arts ; le plus beau spectacle qui ait jamais paru sous le ciel, l’Assemblée de deux cents hommes vertueux, dignes de commander à Rome et de gouverner la Terre.[3]
Est-il possible aujourd’hui de montrer un tel spectacle à un diplomate occidental à l’aide de notre réserve gigantesque de devises étrangères et de la richesse de nos arts ? Bien sûr que non ! Parce que la plupart d’entre nous, hommes de lettres, ne croient plus qu’un tel spectacle de nature politique ait pu avoir lieu en Chine ancienne ni que le pays et la terre doivent être gouvernés par la minorité des hommes vertueux.
Après le fantôme de Fabricius, Rousseau prend lui-même la parole :
Mais franchissons la distance des lieux et des temps, et voyons ce qui s’est passé dans nos contrées et sous nos yeux […] Ce n’est point en vain que j’évoquais les mânes de Fabricius ; et qu’ai-je fait dire à ce grand homme, que je n’eusse pu mettre dans la bouche de Louis XII ou d’ Henri IV ? [4]
Rousseau juge que ces propos sont plus appropriés dans la bouche d’un monarque français autoritaire du XVIe siècle, comme Louis XII ou Henri IV, que pour le roi régnant, parce que les deux premiers sont considérés comme des grands hommes. Mais les chercheurs européens d’aujourd’hui auraient du mal à imiter Rousseau et à faire tenir de tels propos à un président élu démocratiquement. Néanmoins, ils organisent des colloques pour commémorer l’anniversaire de Rousseau. C’est à la fois ridicule et absurde. Pour les mettre dans l’embarras, le Discours sur les sciences et les arts attaquait non seulement les monarques autocratiques, mais aussi les philosophes démocrates libéraux de l’époque. Nous pensions à tort qu’il y avait à l’époque une haine implacable entre les intellectuels libéraux et les monarques autoritaires. Seul Rousseau a vu que ces deux camps poursuivaient en fait le même objectif : promouvoir un style de vie libéral orienté par le goût du luxe et la recherche de l’enrichissement.
Le luxe va rarement sans les sciences et les arts, et jamais ils ne vont sans lui. Je sais que notre philosophie, toujours féconde en maximes singulières, prétend, contre l’expérience de tous les siècles, que le luxe fait la splendeur des États ; mais après avoir oublié la nécessité des lois somptuaires, osera-t-elle nier encore que les bonnes mœurs ne soient essentielles à la durée des empires, et que le luxe ne soit diamétralement opposé aux bonnes mœurs ? Que le luxe soit un signe certain des richesses ; qu’il serve même si l’on veut à les multiplier : Que faudra-t-il conclure de ce paradoxe si digne d’être né de nos jours ; et que deviendra la vertu, quand il faudra s’enrichir à quelque prix que ce soit ?[5]
Pour commencer, le fait que le monde contemporain poursuit l’enrichissement à tout prix. Les propos de Rousseau apparaissent alors comme faux sur le plan politique. Mais puisque les universités contemporaines commémorent toujours l’anniversaire de Rousseau, nous pourrions aussi bien profiter de l’occasion pour étudier la raison pour laquelle Rousseau s’est opposé au luxe. Rousseau a découvert une réalité surprenante : c’est « notre philosophie » – la philosophie libérale – qui promeut le luxe comme le seul critère de la gloire d’un pays. Avant l’ère des Lumières, les pays féodaux européens avaient souvent leurs lois somptuaires. Ils limitaient la circulation des produits de luxe par une taxe très lourde. Au début du temps des Lumières, les philosophes libéraux britanniques ont soutenu l’idée selon laquelle l’enrichissement personnel conduisait au bonheur de la société. Dans La Fable des abeilles, Bernard Mandeville, un docteur néerlandais qui vivait en Angleterre, a formulé cette théorie dans le sous-titre : Private Vices, Public Benefits. Face à cette thèse, Rousseau accuse les lettrés libéraux d’ignorer les expériences de maintes générations : une bonne moralité est le fondement de la stabilité politique à long terme.
Il est évidemment difficile pour nous d’accepter l’expérience politique de Rousseau qui est au contraire à notre « nouveau bon sens », selon lequel la base de la stabilité politique à long terme est que chacun cherche à s’enrichir et non une bonne moralité. C’est l’atout majeur du modèle politique américain. Nous n’avons donc pas besoin de poser à nouveau cette question : si les individus privilégient l’enrichissement, la moralité disparaîtra-t-elle ? Dans le monde d’aujourd’hui, même si tous les individus ne peuvent prétendre au luxe, nous ne pensons plus qu’il est erroné d’en faire l’éloge. Cela étant, nous commémorons toujours l’anniversaire de Rousseau ? C’est vraiment ridicule.
Force est de constater que l’engouement pour le luxe, ici en Chine, qu’illustre bien l’émergence de groupes d’acheteurs d’or, est un phénomène très récent qui a débuté il y a moins de vingt ans. Il nous semble que la position de Mao Zedong correspond à ce que Rousseau nomme « l’expérience de tous les siècles », mais, chez Mao, cette expérience politique renvoie à la mémoire de la pauvreté de son temps. De plus, les philosophes libéraux prennent souvent cette « expérience » comme prétexte pour critiquer la thèse de Rousseau. Imaginons le fantôme de Rousseau interrogeant : ce que ce que Mao Zedong a dit est-il vraiment comparable à ce que j’ai écrit sur la morale ? Mao ne préconise-t-il pas le rejet des expériences des générations précédentes ?
L’application des idées de Rousseau à la société actuelle pose d’énormes problèmes, car ce qu’il appelait « l’expérience des générations » vient de la civilisation agricole transformée par une civilisation commerciale moderne née du système féodal européen. Rousseau souligne avec indignation que « les anciens politiques parlaient sans cesse de mœurs et de vertu ; les nôtres ne parlent que de commerce et d’argent »[6], et qu’aux yeux des politiciens, « un homme ne vaut à l’État que la consommation qu’il y fait[7] ». Si les politiciens d’aujourd’hui ne s’intéressent pas à la consommation, ils doivent être attentif à la « Révolution de velours » et au mouvement « occupy Wall Street ». Dans un tel contexte, comment le gouvernement peut-il garantir la stabilité politique ? L’argument selon lequel « on a tout avec de l’argent, hormis des mœurs et des citoyens », avancé par Rousseau dans le Discours sur les sciences et les arts[8], est évidemment démodé… La civilisation commerciale a atteint un point culminant à notre époque. Dans la mesure où la civilisation commerciale prospère de nos jours, il est évidemment ridicule de commémorer encore l’anniversaire de Rousseau.
Mais le fantôme de Rousseau va s’expliquer : « Je ne suis pas contre l’assouvissement des besoins fondamentaux des individus, ce à quoi je m’oppose, c’est la poursuite du luxe, qui deviendrait la moralité d’un pays. Une fois que la moralité des citoyens est corrompue par les produits de luxe, même la loi n’a plus la capacité de restreindre leur méchanceté. »
De quoi s’agit-il donc précisément dans cette question du luxe ? De savoir lequel importe le plus aux Empires d’être brillants et momentanés, ou vertueux et durables. Je dis brillants, mais de quel éclat ? Le goût du faste ne s’associe guère dans les même âmes avec celui de l’honnête. Non, il n’est pas possible que des esprits dégradés par une multitude de soins futiles s’élèvent jamais à rien de grand ; et quand ils en auraient la force, le courage leur manquerait[9].
Cette mise au point est principalement destinée aux souverains. Rousseau comprend bien qu’il est difficile de cultiver l’esprit du peuple pour atteindre un niveau aussi élevé, mais grâce aux « expériences des générations », il est parfaitement possible de parfaire l’esprit des souverains. Par contre, si les souverains subissent la corruption commune, leurs règnes en pâtiront.
Cette remarque s’adresse également à un autre type d’élite que Rousseau évoque ensuite :
Tout artiste veut être applaudi. Les éloges de ses contemporains sont la partie la plus précieuse de sa récompense. Que fera-t-il donc pour les obtenir, s’il a le malheur d’être né chez un peuple et dans des temps où les savants devenus à la mode ont mis une jeunesse frivole en état de donner le ton ; où les hommes ont sacrifié leur goût aux tyrans de leur liberté […][10]
Le champ des « artistes » s’est considérablement élargi dans nos jours, y compris du côté des professionnels des médias, du cinéma et de la télévision. Mais la « nature d’artiste et de lettré » de Rousseau n’a pas changé : les personnes de ce genre aspirent à la célébrité. Les lettrés et les artistes constituent des élites aux talents naturels. Tout comme devenir politicien n’est pas à la portée de tout le monde, il n’est pas donné à tout le monde de devenir des lettré ou artiste. Les lettrés et les artistes appartiennent également au rang des dirigeants du pays en un sens, car ils ont la capacité de changer la moralité de la société. En se fondant sur les « expériences des générations », Rousseau comprit que les lois somptuaires ne pouvaient pas faire disparaître le luxe. Il faut déraciner le désir de luxe et rétablir des goûts sains et nobles dans le cœur du peuple (voir les Considérations sur le gouvernement de Pologne). Rousseau espérait donc que les artistes ambitionneraient de rétablir des goûts sains et nobles. Mais comment osons-nous employer des expressions comme « les goûts sains et nobles » à une époque où toutes les vertus se sont effondrées ! Les individus ne défendent plus l’intégrité de la moralité mais cherchent à se mettre en avant. Au nom de la liberté et de la démocratie, nous prenons de jeunes esprits superficiels et frivoles comme modèles de notre époque. Le fantôme de Rousseau dans le ciel nous rappelle : « n’assimilez pas le mot ‘Tyran’ à une règle. » Selon lui, « les hommes ont sacrifié leur goût aux tyrans de leur liberté ». Ici, « tyran » fait référence à la vanité. « Liberté sacrifiée » fait référence à la noble liberté morale détruite par la vanité.
Rousseau comprit bien que les bonnes mœurs ne sont pas le résultat des lois, mais le résultat de l’éducation. Conformément aux « expériences des générations », il faut au préalable éduquer un petit nombre d’individus parmi ceux qui ont la capacité de faire évoluer l’esprit de l’état, et leur inculquer l’importance des bonnes mœurs. En d’autres termes, en tant que futurs dirigeants du pays, ils doivent d’abord recevoir une bonne éducation. Cependant, cette conception se heurte à une difficulté : les lettrés et les artistes prétendant être des « sujets libres », qui d’entre eux est vraiment disposé à recevoir une éducation ? De plus, qui a encore suffisamment de légitimité et d’autorité pour les éduquer ? C’est le reproche adressé au philosophe de son temps par Rousseau :
Il rabaissera son génie au niveau de son siècle, et aimera mieux composer des ouvrages communs qu’on admire pendant sa vie, que des merveilles qu’on admirait que longtemps après sa mort…[11]
Ceux qui suivent ce modèle imitent les goûts de « la jeunesse frivole » et les considèrent comme des « droits naturels ». Ces philosophes modernes méprisent les vertus anciennes et s’appuient sur ces droits frivoles pour réprimer les âmes conformes aux valeurs antiques. Ils prétendent adopter une position de combat contre la sagesse des générations. Lors de l’arrivée de la mode du luxe en France, Voltaire, chef de file des philosophes libéraux, écrivit deux poèmes pour défendre cette mode, Le Mondain et la Défense du Mondain, ou l’apologie du luxe. Selon lui, les restrictions touchant l’art indépendant et l’industrie du luxe auraient pour seul effet de renforcer la monarchie. La recherche du confort et d’une vie agréable est une aspiration légitime des citoyens dans toutes les situations. De plus, la mode du luxe augmentera le nombre d’emplois… Les vues de Voltaire sont exactement les mêmes que celles des économistes d’aujourd’hui. Rousseau osa s’attaquer à lui directement dans son Discours :
Dites-nous, célèbre Arouet, combien vous avez sacrifié de beautés mâles et fortes à notre fausse délicatesse, et combien l’esprit de la galanterie si fertile en petites choses vous en a coûté de grandes[12].
Arouet était le véritable nom de Voltaire. Désigner ce lettré par son nom de baptême était une façon de l’insulter. Rousseau rappelle ainsi les origines et l’histoire de Voltaire. Aujourd’hui, nous vivons dans un monde où beaucoup de «Voltaire post-modernes» se trouvent placés sous les projecteurs des médias. Par peur des poursuites, Rousseau, s’il était encore vivant aujourd’hui, ne pourrait plus les critiquer aussi ouvertement. D’ailleurs, il avait prédit le destin des esprits indépendants qui osent dénoncer la corruption de leurs contemporains :
C’est ainsi que la dissolution des mœurs, suite nécessaire du luxe, entraîne à son tour la corruption du goût. Que si par hasard entre les hommes extraordinaires par leurs talents, il s’en trouve quelqu’un qui ait de la fermeté dans l’âme et qui refuse de se prêter au génie de son siècle et de s’avilir par des productions puériles, malheur à lui ! [13]
Vu sous cet angle, Rousseau est non seulement dépassé, mais aussi politiquement incorrect. De fait, les élites ne semblent pas gênées par la corruption morale. Rappelons-nous des avertissements de Rousseau à ses contemporains :
Carle, Pierre ; le moment est venu où ce pinceau destiné à augmenter la majesté de nos temples par des images sublimes et saintes, tombera de vos mains, ou sera prostitué à orner de peintures lascives les panneaux d’un vis-à-vis. Et toi, rival des Praxitèles et des Phidias ; toi dont les anciens auraient employé le ciseau à leur idolâtrie; inimitable Pigale, ta main se résoudra à ravaler le ventre d’un magot, ou il faudra qu’elle demeure oisive[14].
Nos contemporains peuvent-ils encore apprécier l’importance des idées de Rousseau ? Maintenant que nous avons reconnu la légitimité du goût corrompu et que nous utilisons la loi pour défendre ce goût, à quoi bon commémorer l’anniversaire de Rousseau ? Ces hommages se moquent-ils de Rousseau ou se moquent-ils de nous-mêmes ?
Texte traduit par LIU Xingchi
[1] La fête du printemps est une fête traditionnelle chinoise. Elle a lieu le premier jour du premier mois du calendrier chinois. Le calendrier chinois étant un calendrier luni-solaire, la fête du printemps tombe toujours entre le 21 janvier et le 19 février du calendrier grégorien.
[2] Jean-Jacques Rousseau, Discours sur les sciences et les arts, dans Œuvres complètes, t. III, Paris, Gallimard, 1964, p. 14. Orthographe modernisée. Toutes les références renvoient à cette édition.
[3] Discours, p. 15.
[4] Ibidem.
[5] Discours, p. 19.
[6] Discours, p. 19.
[7] Discours, p. 20.
[8] Ibid.
[9] Ibid.
[10] Discours, p. 21.
[11] Ibidem.
[12] Ibidem.
[13] Ibidem.
[14] Discours, p. 21-22.